JEREMY WALCH
Scarlet
Voici donc le premier album de Jeremy Walch. Entièrement composé et écrit sur la route par Jeremy Mulders. Après avoir officié à la guitare et à la basse dans des groupes comme Lucy Lucy, Paon ou Italian Boyfriend, Jeremy se sent l’envie de lancer son projet solo. Son seul but : prendre son pied. En résulte un album fun, direct et sans compromis.
Ce premier LP est né quelque part entre les plages, les routes et la folle excitation des villes australiennes traversées à toute allure par un van prénommé Chippy.
Cet album est baptisé Scarlet – traduction d’écarlate, un rouge vif, instantané et solaire.
Durant son périple en terre australe, qui va durer presque un an, Jeremy compose plus d’une trentaine de chansons. Il n’en garde au final qu’une dizaine qu’il prend le temps d’enregistrer dans une chambre au cœur de Melbourne.
La ville prête son nom à l’une des chansons emblématiques de l’album : « j’ai écrit le titre Melbourne après y avoir vécu presque 6 mois. Cette métropole est tellement pleine d’espoir, de sérénité. Du plus jeune au plus vieux, tout le monde y est cool. J’ai eu besoin de déclarer ma flamme à ce lieu fantastique, un peu comme si j’écrivais une lettre à un amour de vacances » explique Jeremy.
« Les chansons de l’album sont nées d’un road trip de plusieurs mois. Dans ce voyage rien n’était calculé, on s’arrêtait quand on voulait et où on voulait. Parfois, on ne s’arrêtait même pas. Les 10 morceaux de Scarlet ont été composés dans cet esprit. Ils ont tous leur propre personnalité et ont été pensés différemment. Au final ils forment un tout et laissent un sentiment de film aux multiples fins. »
Jeremy a toujours eu de nombreuses références cinématographiques ; qu’il s’agisse des Oiseaux de Hitchcock sur Jolly Birds, de son hommage à son acteur fétiche Bill Murray sur le bien nommé Bill ou de l’extrait du film Dead Man, où l’on entend les sages paroles de l’indien Nobody, sur le titre Changes.
De sa première expérience de surf, Jeremy a tiré une chanson feel good. Excité d’avoir côtoyé les vagues et rempli de ces fameuses good vibrations, il compose Surfing à l’arrière de son van avant même de s’être séché.
« C’est tellement important de pouvoir se laisser aller, de ne pas se prendre la tête et de profiter des choses simples. Des chansons comme Surfing, Mild As Honey ou Pure Art parlent de ça. Pas besoin d’être un connard dépressif pour être inspiré. Tu peux te sentir l’homme le plus fort du monde après avoir dompté une vague ou avoir passé ta journée dans une barque à regarder le ciel. »
On retiendra d’ailleurs les paroles qui clôturent l’album dans Mild As Honey : the best things in your life are free (les meilleures choses dans la vie sont gratuites).
De ses anciens groupes Paon et Italian Boyfriend, Jeremy a gardé le côté pop et l’envie de lâcher sans crier gare des refrains entrainants et salvateurs. Les chœurs féminins sont omniprésents dans Scarlet, tous chantés par sa femme avec qui il a traversé l’Australie.
La voix légère et suave de Cécile apporte une belle dose de charme et de naïveté à Scarlet.
L’idée de faire chanter sa femme a émergé peu avant leur départ pour l’Australie, alors que le couple tournait une session vidéo en reprenant The Sun de Baxter Dury sur un toit bruxellois.
Scarlet a été produit et arrangé par Nicolas Michaux qui s’est beaucoup impliqué dans le processus créatif. Le duo a enregistré les versions définitives des chansons entre Bruxelles et Samsö, petite île du Danemark où vit Nicolas.
Jeremy a également fait appel à ses amis pour peaufiner le son de ce premier album : Léo Campbell (Paon, Robbing Millions) a enregistré les batteries, Clément Marion (Le Colisée, Lonely Drifter Karen) et Aurelio Mattern (Lucy Lucy, Paon) ont officié aux claviers.
Enfin, les 10 morceaux ont été mixés par son comparse Nicolas Quere de La Frette Studio (Arctic Monkeys, Timber Timber, Feist,…) et masterisés par Rémy Lebbos du Rare Sound Studio.