Nouvel album "Les Myosotis" du groupe BIGGER sortie le 4 février sur Upton Park !
Avec Les Myosotis, son premier album, BIGGER s'est construit un temple, un antre à l'architecture étrange et imposante. On pourrait presque croire à de l'art brut. Quand on y pénètre, c'est foisonnant, baroque. Il y a une foule de détails à observer. Il y a de grosses vagues bruyantes, des couloirs à traverser, des montagnes à gravir, des fantômes et des freaks. Il y a de grandes fresques, des statuettes, du Beau, du lugubre. En tout cas quelque chose est bâti, là.
Au départ il y a deux jeunes hommes, l'un Irlandais, Kevin Twomey, l'autre Français, Damien Félix. Le feu et la glace, le premier bouillonnant virevolteur, le deuxième réfléchi bidouilleur. Le trait d'union, vous le voyez venir : une passion dévorante pour LA chanson, LA mélodie, la quête sans fin du songwriting ultime. Les deux éléments se complètent, s'attirent, parfois s'opposent dans un but commun, faire du bel ouvrage, créer de l'émotion.
L'ambition est grande et il faut du temps pour aiguiser ses armes. Il faut aussi des troupes pour donner du corps. De deux ils passent à cinq, Ben Muller aux claviers, Antoine Passard à la batterie, Mike Prenat à la basse. Le groupe se fait rapidement remarquer, enchaîne les dates et se voit programmé aux Transmusicales de Rennes, aux Eurockéennes de Belfort ou encore au Bataclan.
Pour leur premier album, les 5 voient grand et cherchent à élargir leur horizon. Plus que jamais Européens les Franco-irlandais ont navigué entre l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour enregistrer leur premier album, sous la houlette du réalisateur mancunien Jim Spencer (Johnny Marr, The Charlatans, Liam Gallagher, New Order...). Mis en quarantaine au Castle Studios de Dresde, ils ont ensuite franchi la Manche et rejoint Manchester, en plein Brexit et full lockdown, pour y coucher les voix. C'est dire la détermination du groupe à signer là, contre vents et marées, un album riche et ambitieux.
Le songwriting de BIGGER s'affine, gagne encore en profondeur. Elégant, raffiné, parfois brutal, le son est ample, au service d'une pop alternative classieuse. Soucieux de créer son identité singulière et d'élargir son horizon rock, BIGGER enrichit son univers de sonorités orientales, de percussions latines et emprunte au classique ses cuivres, ses cordes et autre clavecin dans des morceaux épiques, où la gouaille irlandaise fait rage. Cet assemblage de pop Gainsbourienne, de culture anglo-saxonne, d'énergie rock, de langage cru et de poésie libre fonctionne à merveille et laisse présager des concerts intenses et fiévreux.
Sur scène l'énergie est là, débridée. Le groupe s'amuse à alterner les moments d'accalmie avec de soudains rugissements sonores. En véritable preacher man Kevin Twomey harangue l'audience, la malmène parfois. Tout le monde chante, les chœurs sont puissants. Cherchant le feu derrière chaque note, BIGGER veut emmener son auditoire avec lui, partager les mots, les émotions intenses injectés dans le huis clos du Castle Studio. La scène c'est le moment de libérer tout ça, de se livrer sans compter.
Toujours ambitieux BIGGER prépare également pour l'automne 2022 une collaboration avec Larry Mullins (Iggy Pop and The Stooges, Nick Cave and The Bad seeds) et le conservatoire de Besançon : 17 musiciens ensemble pour faire résonner le Temple !