Premier album "Bad Sunday" de NIKA LEEFLANG sortie le 19 mars 2021 sur M.A.D !
Un dimanche sur la Terre, comme il en existe tant, entre plaisir de ne rien faire, de profiter de la vie, de prendre le temps, et appréhension d’une nouvelle semaine plus ou moins infernale qui va revenir, toujours et encore, comme un boomerang annonciateur d’un enfer en approche rapide.
Un dimanche entre chien et loup, douceur et tristesse, tout autant promesse d’excitation que de trous d’air à venir : bad sunday ! Deux ans après avoir donné un bon petit coup de pied dans la fourmilière du rock hexagonal en dégoupillant “Hey Right”, un EP fait d’énergie et d’urgence, puis en prenant le micro des Liminanas pour une tournée au long cours sur les routes de France et d’Europe, Nika Leeflang revient en force cet hiver avec “Bad Sunday”, album de 9 titres fait du même bois, brut, puissant, explosif, un de ces opus qui claque aux vents et sans crier gare bouscule l’ordre établi, oscillant en douceur entre calme et tempête, introspection et envie de tout casser, mélancolie joyeuse et euphorie vivifiante.
Une voix chaude, qui nous envoûte tantôt en anglais, tantôt en français, des guitares saturées, une bonne dose d’énergie, une liberté totale et l’envie permanente de casser les codes, de ne pas se laisser enfermer dans une case, le cocktail que nous propose Nika réchauffe le corps et apaise l’esprit, à l’instar de ce whisky japonais presque éponyme réputé pour la douceur de son attaque et la chaleur intense qu’il procure ensuite...
Dans son shaker, nul besoin de beaucoup d’ingrédients pour que l’alchimie opère et les sensations fortes arrivent en nombre. Avec ses cheveux blonds comme ceux de Kurt Cobain, sa classe et son flow qui la placent dans la même famille que Kim Gordon et sa guitare au son digne de PJ Harvey, Nika, comme pour faire honneur à Athena, punkette antique belliqueuse lui ayant donné son prénom, a la sagesse du rock, la douceur d’un uppercut et la liberté d’aller là où cela lui chante.