NATHAN ROCHE
A Break Away
Nouvel album “A Break Away” de NATHAN ROCHE sortie le 18 Novembre 2022 chez Born Bad Records !
Nous sommes le 3 septembre 2014, un jeune Australien de 24 ans arrive à Paris, accompagnant un groupe de punk en tournée européenne. Il décide de ne pas rentrer chez lui. Depuis, tout le monde connait Nathan Roche. Si vous ne l’avez pas vu en train d’haranguer la foule sur une scène de festival avec le Villejuif Underground, alors c’est que vous êtes tombé sur une de ses performances noise hallucinées au sein de CIA Débutante dans un squat en Pologne. A l’instar de Kevin Ayers à Montolieu ou de Robert Crumb à Sauve, Nathan a élu domicile au cœur de la vallée de la Roya. Ainsi, il perpétue cette tradition du freak déraciné que l’on croise parfois aux terrasses des cafés du Sud de la France qui, à la manière d’un conteur, vous font vous évader avec des histoires folles. Jugez plutôt : Le désert du Sahara ? Il y est resté bloqué faute de visa ! L’Italie ? Il a fait Marseille – Vintimille à vélo par 40° l’été dernier ! La Chine ? Il a déjà joué devant 15000 personnes à l’occasion d’un festival à Wuhan !
Facile dès lors de comprendre que A Break Away, ce nouvel album solo est un disque de voyage en forme d’échappée (littéralement A Breakaway, pour ceux qui n’ont pas suivi), enregistré lors d’un retour en terre australienne durant le mois de mars 2022. En onze titres, Nathan fait se rencontrer la grande histoire (Ground Zero) et ses souvenirs les plus personnels, pleurant ici sa chère collection de disques, vendue afin de subsister à son arrivée en France (Recollection), narrant là ses rencontres successives avec ses idoles David Berman (Silver Jews) et Daevid Allen (Two Davids House) dans sa jeunesse. Cette écriture naturaliste, pouvant évoquer Jonathan Richman, se combine à une connaissance encyclopédique des musiques à guitares, forgée pendant qu’il était disquaire en Australie. Ainsi il livre des morceaux évoquant tant les plus grandes heures de Fire Records (The Stevens) que le Lou Reed du milieu des années 70 (Tristan Winston Price, et ses solos façon Hunter/Wagner sur R&R Animal).
A l’heure ou j’écris ces lignes, il est en train de finir la cueillette des cerises en Haute-Ardèche, mais il vous en parlera probablement mieux que moi lorsque vous le croiserez !