Nouvel album Bring Back The Light de DELIA MESHLIR sortie le 10 novembre 2023 chez Irascible !

L’expérience du deuil a pour effet de rappeler le passé, les souvenirs d'enfance. Mais il peut aussi donner une vision de la manière dont nous gérons et ressentons le temps qui passe dans notre vie. Les années filent, mais rien ne change vraiment. Il y a des moments où l'on a besoin d'un mantra pour se sentir ancré et vivant, pour sentir que l'on existe dans ce vaste univers. « Bring Back the Light » est le mantra que Delia Meshlir a créé pour ajouter de la luminosité et de la stabilité à sa vie.
« À l'âge de 30 ans, j'ai enfin commencé à m'accepter pleinement. Le deuil m'a fait réaliser à quel point nous sommes petit·e·s dans ce monde, mais grand·e·s pour nous-mêmes et pour les gens que nous aimons. Et que tout cet amour peut avoir un impact dans l'immensité de l'univers. » avance Delia. Ses chansons parlent de trouver la liberté et la joie dans les moments difficiles, de se sentir vivante et présente malgré les complications. Mais aussi d’apprendre à se connaître et à exprimer ses désirs. « J'ai perdu tellement de temps à essayer de plaire aux gens, que j’étais déconnectée de ce que je ressentais, j'ai senti le besoin de me reconnecter mon corps à mon esprit. Je pense vraiment que la façon dont nous aimons est un sujet qui devrait occuper une plus grande place dans nos conversations parce que c'est ce qui nous maintient ensemble. » L’amour était déjà un sujet central dans son premier opus « Calling The Unknown », elle en explore ici un aspect plus léger et vivant.
Pour composer cet album, elle est par ailleurs revenue à son premier instrument : le piano. « C'est au piano que j'ai appris à composer et à inventer des mondes qui retranscrivent mes émotions. J'ai ressenti le besoin de revenir à ce que je faisais enfant, seule dans ma chambre. » 
Chaque chanson de « Bring Back The Light » a son propre univers. De l'hymne psychédélique inspiré du rock des années 70 de « My Only Child » qui parle d'autosuffisance, au saxophone vibrant et jazzy de « I Never Told You », une chanson sur l'expression de son désir, et enfin l'envoûtante et vaporeuse « Your Shadows » comme un adieu processionnel à une partie de quelqu'un. Enregistrées en partie avec Benoit Gérard (L'Eclair, Allah-Las) au Ritmo Studio, dans les Alpes Suisse et avec Katie Von Schleicher au studio Figure 8 à Brooklyn, les chansons de cet album se sont assemblées très rapidement, « Tout était simple et évident, rien de plus rien de moins, ça racontait l'histoire que je voulais raconter » explique Delia.
Pour ce disque, elle s’est entourée de nouveaux·elles musicien·nes : Nicolas Wolf à la batterie, Louise Meynard (Quiet Island) à la basse et Stefan Haslebacher (SHA ; Nik Bärtsch) au saxophone s’ajoutent à Steven Navid (Widdershins) à la guitare et Alex Muller (Future Faces ; HEX) au synthé et à la voix, tous deux déjà présents sur « Calling The Unknown ». La plupart des chansons de l’album a été arrangée par Delia sur la base de petites démos home made, puis étoffée avec le groupe. Chacun·e y a amené sa touche personnelle pour développer les morceaux vers les univers et atmosphères imaginés