PARCELS
Day/Night
Nouvel album "Day/Night" de Parcels sortie le 5 novembre 2021 sur Because Music !
Parcels a toujours été un groupe extrêmement contrasté : des jeunes types de Byron Bay, haut lieu du surf australien, qui se sont terrés dans la sinistre utopie nocturne berlinoise pendant plusieurs années. S’ils concoctent des harmonies vocales douces comme le miel, qui rivalisent avec celles des Beach Boys, sur un son funk et soul terriblement accrocheur, ils sont aussi capables de transformer leurs concerts en de mémorables raves techno. Du haut de leurs vingt ans, ils se démarquent sur la scène musicale actuelle : un groupe de rock au beau milieu d’une pop ingénue et des formules dance. Cinq mecs tout droit sortis d’une carte postale de la Californie des années 70, avec pattes d’éléphant, moustaches et chevelure abondante, un groupe classique pour ces temps atypiques.
Depuis que Jules Crommelin, Louie Swain au piano, Patrick Hetherington, au piano et à la guitare, Noah Hill à la basse et Anatole ‘Toto’ Serret à la batterie ont formés le groupe en 2014, juste après le lycée, ils ont trouvé un son unique, un savant mélange de disco éphémère et d’exotica, de soft rock et de pop des sixties avec une prédilection pour les mélodies entraînantes. Un style imparable qui leur permet de totaliser 200 000 albums vendus dans le monde, plus de 200 millions d’écoutes en streaming, des tournées mondiales, des concerts avec Phoenix et Air, légendes françaises s’il en est, un premier passage télé aux États-Unis sur le plateau de Conan O’Brien, un autre à Coachella et un premier single produit par Daft Punk, excusez du peu.
La finalisation de "Day/Night" a été un «voyage émotionnel», notamment parce qu’ils avaient 150 démos. Mais avant de s’y plonger, Parcels a commencé par revenir à l’essentiel. «La première chose que nous avons faite a été d’aller dans une salle de répétition pendant trois mois et d’apprendre à jouer des instruments, c’était comme un camp d’entraînement intense,» . «Après avoir enregistré et joué les chansons en tournée encore et encore, nous étions devenus rigides. Nous n’avions plus de conversations avec nos instruments. Ensemble tous les jours on écoutait des chansons qu’on aime, on en parlait et on apprenait à les jouer que ce soit du blues classique, de la soul, du folk, du funk ou du heavy metal.»
Ils ont ensuite redécouvert ce qu’ils avaient enregistré et ont commencé à sélectionner les meilleurs titres pour les enregistrer aux studios La Frette à Paris.
Et la somme des contributions de Parcels est formidable. Day/Night est un album énorme en termes d’ambition et de son, qui reformule le passé pour aller vers l’avenir tout en se distinguant de tout ce que l’on peut entendre en 2021. Ils forment une confrérie qui a persévéré pendant plus de dix ans, phénomène rare sur la scène musicale mouvante et erratique d’aujourd’hui, et se préparent actuellement à renforcer davantage encore les liens qui les unissent en s’embarquant dans un road trip dans le désert australien pour donner des concerts tout en campant dans la cambrousse. Qu’importe ce que les autres font, qu’importe ce qui les attend en 2021, au final le vrai but de Parcels est de rester ensemble, et c’est tout ce qui compte. “On fait très attention les uns aux autres, c’est très important pour nous tous,”. “On a investi nos vies et notre adolescence dans ce groupe, on veut tous que le groupe perdure.”