[OHM]
Of Hymns and Mountains
Nouvel album “Of Hymns and Mountains” de [OHM] sortie le 25 Novembre 2022 en autoproduction !
La rencontre des frères Theo Brachet (Guitare) et Anton Brachet (Batterie) avec Neige, en 2017, permet d’aller vers l’envie d’une musique qui les fait vibrer, située entre le rock qui les a fait grandir, et les courants Noise et Punk. L'alchimie est parfaite: avec sa voix Soul, le chanteur prend tranquillement sa place entre les deux frères qui posent solidement les jalons du projet.
En 2018 ils deviennent [OHM] et jouent leurs premiers concerts sur la scène Nantaise (Le Ferrailleur, La scène Michelet, cafés-concerts...), , puis dans l’ouest de la France (Rennes, Paris, Poitiers, Caen, Cherbourg, Limoges, La Rochelle, Lorient, Lannion, Niort… )
Entre l’envie de revendiquer l’appartenance à leur époque artistique actuelle, et l’amour des mouvements musicaux rock et Soul des années 60 et 70, [OHM] s’est peu à peu dirigé vers une musique qu’ils souhaitent puissante, tantôt sombre, tantôt lumineuse, moderne surtout. Led zeppelin, Dewolff, Alabama Shakes les accompagnent dans leur intention musicale mais d’autres influences plus récentes on pris le premier plan, comme All Them Witches, The Psychotic Monks, Shame, Graveyard, Psychedelic porn Crumpets, Dead Pirates, Temples… Leur rock est devenu punk, fuzz, sans renier leurs racines bien ancrées de la Soul, du Blues, et du Psyche qui continueront à les suivre où qu’ils décident d’aller.
Et de ces amours musicaux multiples, de ce qui les représente le plus aujourd’hui, suite à la sortie de leur premier EP Dawning, en ressort la dynamique, un des «maîtres mots» de leur premier Album Of Hymns and Mountains. Aller de la douce mélodie frôlant le silence au mur de son qui prend les tripes, retenir la tension pour mieux exploser, chercher la largeur du spectre sonore dans les fuzz poussées à bout et la baguette qui abat la caisse claire de tout là haut, c'est ce qui fait le son de [OHM]. Plus que jamais, ils ont cherché à construire une cohérence entre les trois musiciens qu’ils sont, à lier la batterie, la basse et la guitare dans une même intention sonore, parfois dans la retenue, parfois dans la rage arrachée des riffs. Chacun à sa place dans le spectre sonore tout en allant titiller les fréquences des autres. La guitare de Théo, la déflagration de delays distordus, en directe relation avec les impacts de la basse de Neige qui la soutiennent et la prolongent, pour aller chercher cette connexion absolue avec le jeu de batterie d’Anton, dans les grooves puissants et organiques comme dans les moindres breaks. Cette connexion qui leur permet l’improvisation, la liberté de revisiter les titres au gré de l’énergie, du moment, et d’être toujours les briques d’un même mur de son.
Cet album est aussi marqué par l’amour du son porté par le groupe. Le matériel analogique, l’impressionnant parc instrumental du studio Le Garage Hermétique et la connaissance des ingénieurs présents faisant parfaite suite à l’envie musicale du projet. Parmi eux Nicolas Moreau, fondateur du Studio, collectionneur fou qui a réussi à rassembler au fil des récoltes de nombreuses pièces rares et anciennes de microphones, claviers, batteries, boîtes à rythme et effets audio analogiques. Cette collection étant un des arguments principaux à la venue de [OHM], étant donné qu’elle ouvrira au groupe le luxe du choix des instruments lors des prises. Le temps a été pris de laisser la place à l’imprévu, de délirer sur les boîtes d’écho et delays du studio, d’ajouter de nouveaux instruments : Mellotron, CP 80, Fender Rhodes, String Machine, percussions et Synthétiseurs… L’enregistrement et le mixage a été assuré par Pierre Le Gac, qui s’est notamment formé auprès d’Al Schmitt, ingénieur du son légendaire dont il perpétue la philosophie du «tout se passe avant le micro». Une pensée que le groupe a souhaité centrale dans la production de cet album, par le choix de l’enregistrement live au plus possible.
Et la voix, le fil rouge. Dans la Soul et le Blues qui viennent se poser sur la musique, une quête de sens, énormément. Chanter ce qu’on ne veut pas vivre, et vivre pleinement le reste. Les déclarations d’amour il faut les faire, la musique il faut la danser, pour ce qui est des questionnements, des angoisses, ils sortent par ces morceaux pour essayer d’en faire quelque chose de beau. Of Hymns and Mountains c’est deux sentiments qui s’affrontent. Un album composé dans un studio de répétition Nantais par fragments, quand l’énergie de créer se frayait un chemin entre les doutes ; puis dans un studio d’enregistrement construit en collectif par les membres du groupe, dans le calme d’un havre à la campagne, à la maison. C’est d’un côté la peur-panique tétanisante de l’éco-anxiété et les angoisses de la relation à l’autre chantées haut et fort, comme des Hymnes inexprimables autrement que derrière le voile protecteur de la musique ; De l’autre, l’envie et le chérissement de la simplicité, de l’essentiel, du calme une fois ces torsions existentielles laissées derrière.