DEAD HORSE ONE
The West Is the Best
Il y a encore 3 ans, la scène Shoegaze française s’épanouissait (Venera 4, FTR, Marble Arch, Maria False, The Dead Mantra, You Said Strange…), si beaucoup d’entre eux ont depuis raccrochés les pédales d’effets ou fait évoluer leur style musical, Dead Horse One, le groupe originaire de Valence, en demeure certainement notre meilleur représentant. Leur premier album Without Love We Perish (2014) avait été enregistré avec la collaboration du fameux Mark Gardener (Ride) et avait permis au groupe de se faire connaître chez nous et au-delà des frontières, tournant beaucoup notamment en Europe (Liverpool Psych Fest…). Les drômois ont ensuite continué sur leur lancée avec Season Of Mist (2017) accompagné cette fois de John Loring du groupe psychédélique californien Fleeting Joys progressant jusqu’à ouvrir pour les légendaires Ride, Brian Jonestown Massacre ou encore Nøthing.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Dead Horse One a cette fois réunis les deux collaborateurs, Mark Gardener derrière la table de mixage et John Loring à la production pour ce troisième long format, ironiquement intitulé The West Is The Best. Olivier Debard, chanteur, auteur, compositeur principal, dit à son propos il concerne une variété de thèmes culturels contemporains et complexes traités d’une manière volontairement ambiguë, il continue il s’agît d’une collection de chanson traitant des amours contrariés à la manière de Sparklehorse ou d’autres groupes 90s.
Entouré de sa paire d’ingénieurs du son, le groupe a légèrement musclé son shoegaze le tirant ainsi vers le grunge, toutefois, au milieu du mur du son et des guitares noisey, on distingue toujours cette volonté indéfectible d’écrire des chansons pop imparables, marque de fabrique du groupe.